Pensées éparpillées pour les semaines 20 et 21. En retard. J'ai pris le large par rapport à certaines choses.

On parle trop.  Tous.  Même quand on a quelque chose à dire, c'est encore trop. 
Un vacarme continu. On joue au diable et à l'avocat du diable
Les caquetages plus ou moins bruyants arrivent de plus en plus vite au paroxysme.

Vérité que j'expérimente et à laquelle je pense souvent : il n'y a pas de hasard, il y a que le libre arbitre.

Si nous ne sommes pas à l'aise dans ce vacarme, il faut trouver un moyen de ralentir et peut-être de s'arrêter.
Oh surprise : rien ne s'effondre !

Lenteur et silence

Ce n'est pas possible de changer de paradigme en suivant toujours le même schéma
Et comprendre ne « protège » pas de la vie

On peut construire un lien sur un manque.  Et répéter le même chemin dans des contextes différents et insoupçonnés.
C'est pourquoi il est difficile d'accepter ce qui se passe.
Ce vide impossible à combler de l'extérieur est une blessure qui se réactive à la moindre occasion.
Et non, ça n'arrive pas qu'en cas d'abandon manifeste ou de traumatisme "reconnu par les autres" (société)

Peut-être que l'âme s'incarne précisément pour surmonter cela et évoluer.
Mais ce n'est pas à moi de le dire maintenant.

J'ai eu la chance d'avoir l'art dans ma vie pour renouer avec la joie et ma "maison".
A partir du moment où l'art se manifeste encore sous forme de pensée c'est toujours une connexion avec l'âme qui est partagée avec les autres (de manière plus ou moins étendue).
L'expression des émotions est une autre dimension.
L'intellectualisation, encore une autre.
Les explications, le marché, les ventes et tout le reste encore une autre dimension.
Et toujours à propos du vacarme : nous avons l'habitude de tout mélanger et embrouiller

Or la vibration, y compris la vibration artistique, est aussi subtile qu'une odeur.  Invisible et "léger" pourtant  présente.
Ne soyons pas surpris que notre présence ici puisse être inconfortable.
Nous faisons sans arrêt des allers-retours dans différentes dimensions 


De mon âme à la tienne qui lit
Gioia 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Nel tormentone della violazione del copyright

Cette été

Être artiste